Ce qu'elle en dit :

     Dès les premières lignes, je me suis laissée  emporter par les  paysages envoûtants

de la  Corse et de ses villages hauts perchés

si caractéristiques où l’on « cultive » l’art du secret...Un séjour en Corse exaltant pour les

âmes aventureuses où je me suis plongée avec délectation.

    Lorsque la passion vous possède,

comme  l’héroïne, on n’est plus qu’une

marionnette entre les mains de l’homme aimé, et c’est ce sentiment extrême, le puissant moteur de Léa. Fouillant sa mémoire en quête de vérité,  de sa vérité, l’amour d’une fillette aura une place essentielle.

     Etre  amoureuse au point d’être aveugle,

Léa va le payer cher mais elle

gardera  néanmoins  cette part de lucidité,

instinct de survie, pour être capable

de renoncement quand il n’y aura plus

d’autre possibilité. Brigitte Vépierre nous tient

en haleine jusqu’à la dernière ligne.

Ce roman est à la fois tendre et émouvant,

triste et douloureux.
  C'est avec une certaine mélancolie que je referme "Zitelluccia" et quitte avec regret Léa, Vincenté, Pasquale ..."   

Liliane Barontini   


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L'héroïne d'Otage en Corse, Léa Dupin, trente-cinq ans, n'en a pas terminé avec la Corse et ses sortilèges et il lui en cuira d'approcher trop près ses mystères. Elle se retrouve face à sa destinée et celle qui n'est jamais qu'une étrangère sur l'île, à qui la Loi ne confère aucun droit, ne renoncera pas.Cueillie par le regard d'une fillette : una Zitelluccia, elle n'aura de cesse de concrétiser le serment scellé avec la Grand-mère de Vincenté qui l'a couchée sur son testament ; trois générationsde Léa, trois femmes réunies par la volonté d'un fou.

De certitudes en rebondissements, Léa vit un mois de juillet qu'elle n'est pas prête d'oublier. Une histoire palpitante qui dépasse le cadre de la Corse, un coup de foudre, un engouement, des rencontres peuplées de chants, de soleil et d'espoir.




« Quand le chien aboya et s’interposa au travers du troupeau pour prévenir une éventuelle attaque, la fillette leva la tête et dévala la pente à toutes jambes. A deux pas de la jeune femme, la fillette s’arrêta un instant, puis se jeta dans ses bras en éclatant de rire. Léa la fit tourner, elle ne pesait pas bien lour, ses joues douces et fraîches étaient parfumées de l'air de la montage. Elles tournoyaient et riaient à l'unisson, heureuses de se retrouver, de se sentir, de s'embrasser, tandis que le vieil homme les regardait le regard triste.»